Date : 13/09/2017
Trois jours après son admission à la Clinique Saint-Hilaire d’Agen, pour une angine, ce militaire est décédé après son transfert, en urgence, de la clinique à l’hôpital Saint Esprit, alors qu’il se trouvait, déjà, dans un état critique.
Le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) de Toulouse est chargé de l’enquête devant cette mort suspecte et devra déterminer les causes réelles du décès et les éventuelles responsabilités de la clinique.
Pour le Docteur Dominique Michel COURTOIS, une hypothèse pourrait être la présence d’une angine à streptocoque bêta-hémolytique du groupe B qui peut entrainer des complications locales, liées à la diffusion de l’infection et généralement due à une réaction inflammatoire de l’organisme.
En effet, certaines souches de streptocoques peuvent provoquer, chez certaines personnes prédisposées, une réaction immunitaire anormale de l’organisme, pouvant entrainer la lésion de différents tissus, en particulier le cœur, les reins et les articulations.
Il conviendra à la justice de déterminer si la victime a bien bénéficié des soins attentifs, diligents et conformes aux données de la science que nécessitait son état, au cours de son hospitalisation à la clinique Saint-Hilaire d’Agen.